SULFO PRATIK

Formation dispensée par Clara Mallier

Une personne qui réagit mal à l’ail et l’oignon, mais il ne semble pas que ce soit les FODMAPs… Qui ne supporte pas le vin, mais cela n’a pas l’air d’être un problème d’histamine… Qui a des symptômes digestifs (constipation, diarrhées, ballonnements, RGO…) et/ou systémiques (difficultés respiratoires, démangeaisons, rougeurs, tachycardie, sueurs nocturnes, bouffées de chaleur, douleurs articulaires et musculaires, maux de tête, brouillard cérébral, fatigue chronique…) qui ne répondent pas aux approches habituelles… Et si c’était le soufre ? Dans la famille des intolérances alimentaires, l’intolérance aux aliments soufrés est la grande méconnue. Pourtant, quand elle est en cause, l’identifier et la prendre en charge est la clé de la résolution des problèmes. Il faut pour cela disposer d’une grille de lecture précise, car les aliments déclencheurs ne seront pas les mêmes suivant que les molécules en cause sont les sulfites, l’hydrogène sulfureux ou les thiols. La prise en charge elle-même sera différente selon que la cause des troubles est un déficit micronutritionnel, une dysbiose/SIBO, une difficulté à oxyder les sulfites en sulfates ou un polymorphisme génétique affectant une enzyme de la transsulfuration. Par ailleurs, de nombreux composés soufrés sont indispensables à la physiologie (acides aminés soufrés et leurs dérivés, sulfates, glutathion…). Il est donc important d’intervenir de manière ciblée afin de soutenir l’élimination des composés toxiques tout en favorisant la synthèse et les apports des composés bénéfiques. L’intolérance aux soufrés partage de nombreux points communs avec l’intolérance à l’histamine : - Elle est liée à la consommation d’aliments souvent considérés comme « santé » - Elle peut avoir des causes aussi variées que celles de l’histaminose : excès d’apports alimentaires soufrés, polymorphismes génétiques sur certaines enzymes, déficits micronutritionnels, dysbiose/SIBO… - Elle se manifeste par des symptômes extrêmement divers, difficiles à corréler entre eux si l’on n’a pas la bonne grille de lecture - Elle empêche la résolution des troubles tant qu’elle n’est pas reconnue Qui plus est, il existe de multiples chevauchements entre les aliments riches en molécules soufrées (en particulier les sulfites) et les aliments riches en histamine, et les deux intolérances présentent de nombreux symptômes communs (asthme, eczéma, troubles digestifs, migraines…). Il est d’autant plus important de connaître les deux problématiques afin d’adopter une prise en charge ciblée et appropriée. Cette formation se propose donc d’apporter tous les outils pour comprendre enfin les troubles de santé liées aux soufrés, et pour les prendre en charge de manière efficace.